Avril – Mai – Juin 2017
Début avril, ça remonte déjà à loin…
Mais donc, début avril, j’étais au Québec et je préparais notamment le festival de BD de Québec, auquel on a assisté, Julia et moi pendant ces fameux cinq jours de 9 h à 21 h.
Donc la préparation, c’est se procurer du matériel promo et penser au stock de revues à emporter — la fameuse question qui restera toujours difficile à répondre. En effet, comment prévoir les ventes qu’on fera? On ne veut ni en emmener trop, parce que c’est encombrant (cette fois-ci en voiture ça allait plutôt bien, mais quand il faut porter ça à bras…), ni en prendre trop peu, comme ça nous est déjà arrivé la première année où Planches s’est rendu au festival de Québec. On a vendu rapidement beaucoup d’un des numéros, je ne sais plus lequel, et on a dû s’en faire envoyer par messager pour la fin du salon. C’est un peu bête, parce qu’on ne fait plus vraiment de bénéfice quand on paye un messager pour réapprovisionner… Bref. Il faut s’assurer qu’on a tout prévu pour que le festival se passe bien.
Ensuite, il faut y aller! Donc, aller chercher la voiture louée et la pacter de tout le matériel, faire un petit détour par l’aéroport pour attraper des auteurs européens qui sont invités par le festival, et hop, 3 heures de voiture. Plus on descendait le fleuve, plus la météo empirait à vue d’oeil, jusqu’à un point critique où on a tous eu peur pour notre vie: quand la neige verglacée glissait sous les pneus, que le pare-brise était opaque de neige rejetée par le camion devant, et le camion à côté, et que le véhicule devenait incontrôlable… Mais, fort heureusement, tout s’est bien terminé. Le camion devant a enfin fini son dépassement et on s’est vite rabattus sur la voie la moins enneigée. Arrivés à Québec, on décharge, on monte le stand et on finit par aller manger, épuisés.
Le festival s’est passé comme il se doit, avec des rencontres, des ventes, des propositions, des fous rires, de l’alcool et de la fatigue. Pour moi, c’était plutôt agréable, car ça faisait un moment que je n’avais pas vu un certain nombre de personnes, auteurs, éditeurs, etc., et c’était l’occasion de se retrouver.
On a fait le lancement du numéro 10 à Québec, puis en rentrant à Montréal encore. Le lendemain du deuxième lancement, je repartais déjà pour Paris.
Ensuite, plus ou moins dans l’ordre, parce que je ne me rappelle plus bien de la chronologie:
On a accueilli deux nouveaux membres dans notre équipe. D’abord Ambrune, notre stagiaire en coordination de production et puis Fanie, notre bénévole en communications. C’est toujours agréable de grossir notre équipe, surtout avec des personnes aussi motivées!
Et puis début mai, c’était le lancement officiel de notre projet les Rues de Montréal. Les panneaux ont été imprimés puis installés, mais la fête de lancement a été malheureusement annulée à cause de la pluie. D’ailleurs, n’oubliez pas qu’il y a plein de bandes dessinées à lire gratuitement sur le site internet de Rues de Montréal!
Ensuite, on a fini la production du numéro 11, dont on est tous très fiers!
Julia, Martin, Ambrune, Fanie et en guest star spécialement venue pour l’occasion, Coralie, ont assisté au festival de BD de Montréal, qui s’est fort bien passé, forcément! Avec tout ce beau monde…
Bonne nouvelle: on a été officiellement enregistrés comme entreprise en France, en tant que « bureau ou antenne d’entreprise à l’étranger », ce qui nous donne un statut légal pour développer nos activités en Europe et un beau numéro de SIRET (système d’identification du répertoire des établissements).
Puis, on a préparé et terminé dans le rush notre exposition à Lyon: Frapper l’imaginaire! avec Coralie, ainsi que la soirée de vernissage.
De mon côté, je suis allée au festival Lyon BD, début juin, où j’ai eu trèèèèèès chaud. Coralie et moi (oui, Coralie est partout), on a subi nos 43 °C sous la tente en plein soleil sans courant d’air pendant deux longues journées. Mais on a gardé le moral malgré tout, je vous le jure.
On a commencé à voir naître le numéro 12 peu à peu. On a vu notre couverture, qui d’ailleurs, va être fantastique (mais je ne vous dirai pas l’a faite, non, non!)
Quant à moi, je passe en revue toute notre comptabilité de l’année dernière pour vérifier que tout est bon et qu’on puisse enfin clore notre année fiscale. Oui, j’ai des activités ben sexy de même. Je révise aussi notre nouveau plan comptable pour optimiser nos budgets. C’est réellement passionnant!
On a aussi reçu une bonne nouvelle: la réponse à une de nos demandes de subvention, qui est fort positive, soit 8500 $ de la part du Conseil des arts de Montréal. Je suis bien contente, parce qu’on en avait besoin (comme toujours, me direz-vous). Ils nous précisent qu’ils saluent nos efforts de visibilité, notamment en dehors du Québec.
Et pour finir, Julia nous a annoncé son départ de l’équipe pour de nouvelles aventures. Nous avons donc cherché et trouvé quelqu’un pour la remplacer. Nous aurons le plaisir d’accueillir Héloïse Roger dans notre équipe à partir de juillet. Vous pourrez notamment la rencontrer lors de notre prochain lancement à Montréal pour le numéro 11.